Sous-bock de bière : quelle utilité ? quelle histoire ?
On l’a tous déjà eu entre nos mains, corné, lancé, observé. Lui c’est le sous-bock. Ce petit objet en papier cartonné qu’on place sous une bière. Mais à quoi sert-il et d’où vient-il ?
Une invention allemande en pleine évolution
Ce sont donc les allemands (rien de bien surprenant) qui ont inventé pour la première fois le bock en 1867 et de son nom germanique : le bierdeckel. Mais attention, l’heure de la grande révélation est arrivée. Car à l’origine, le sous-bock se plaçait sur la bière, et non dessous. Une vérité qui éclate, mais une raison derrière tout cela. Si en dessous, il protège certes la bière de l’humidité de la table et de la condensation ou des débordements, en le posant sur le verre, on protège tout simplement la bière de l’oxydation et des insectes. Quand on se penche dans les archives du sous-bock, on se rend vite compte qu’au début, il ne ressemblait pas à un bout de papier. Mais plutôt à une sorte de soucoupe en porcelaine ou en faïence. Mais vous l’aurez deviné, tout cela a un coût et assez salé. Avec la révolution industrielle et l’essor du papier, le sous-bock est donc arrivé pour remplacer les soucoupes. Les premiers sont créés en 1880 en carton puis rapidement remplacés par du papier compressé. Avec comme but premier de protéger les tables des bars des chopes, de la bière qui coule mais aussi du poids des pintes ou des masses qui viennent s’encastrer directement dans le papier. Pas bête.
Les usages divers du sous-bock
L’arrivée de ce bout de papier a permis également de nouveaux usages. La première idée émergente fût de l’utiliser pour compter les consommations, que ce soit sous forme écrite (des petites croix sur le sous-bock) ou en comptabilisant le nombre total de sous-bock utilisés pour connaître la quantité de bières descendues. Très vite, l’imprimerie les transforme et ils deviennent des supports de publicité, ou de merchandising. De nos jours, on en dénombre près de 5 milliards dans le monde entier, et quelques pièces rares et historiques qui restent précieusement au chaud sur les étagères des cervalobélophiles, les collectionneurs attitrés.
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