On cultive tous cette idée reçue : la bière en canette, c’est uniquement en dernier recours. Quand on n’a pas d’ouvre-bouteille et qu’on ne sait toujours pas le faire avec un briquet. C’est vrai, la bière en canette a mauvaise réputation. Mais est-ce vraiment justifié ? Explications, sans prétention.
Gluten me suive
Rappelons tout de même qu’un régime sans gluten, ça veut dire : pas de pain, pas de pâtes et… pas de bière. La bière, composée essentiellement de malt d’orge – une plante riche en gluten – passe donc logiquement à la trappe.
La seule alternative pour déguster quand même une mousse ? La bière sans gluten. Mais voilà : ça ne court pas les rues et encore moins les bars. Une fois qu’on a déniché la cave à bières qui en a sous le coude ou le supermarché qui a pensé tout le monde, on a deux cas de figures : 1/ la bière gluten-free qui n’en possède pas du tout, et 2/ celle qui en contient une quantité infime. Pourquoi ça ? Et pourquoi pas plus de choix ? On explique tout ça.
C’est pas simple comme bonjour
Et oui, sinon on en aurait déjà rempli les rayons. En gros, il existe deux techniques.
La plus basique : utiliser des ingrédients qui ne contiennent pas de gluten. Il faudra donc se tourner vers d’autres céréales comme le sarrasin, le quinoa, le riz, le millet ou le sorgho. Évidemment, les céréales modifient le goût de la bière, donc une bière sans gluten ainsi brassée n’aura pas le même goût qu’une bière plus classique. Problématique.
L’autre technique, c’est de faire une « déglutenisation » — c’est-à-dire garder la recette originale mais, au moment de la fermentation, retirer le gluten soit par filtration, soit par l’utilisation d’enzymes spécifiques. Plus complexe… et donc plus coûteux.
Y’a pas vin solutions
Au final que penser de la bière sans gluten ? Alors oui, c’est une solution pour les intolérants qui n’ont pas envie de louper ce moment bière. Le truc, c’est que ça demande de s’organiser un peu. Soit en étant prévoyant en trimbalant ses propres bières sans gluten, soit en se rendant dans un bar qui en sert… quand on en connaît un. Pas simple.